Depuis plusieurs années le MSR fait réaliser des visualisations en 3D de certaines pièces de ses collections afin de les intégrer à des dispositifs de médiation et offrir ainsi au public des clés pour une meilleure compréhension des objets exposés.
Pour réaliser ces acquisitions l'équipe du musée travaille en étroite collaboration avec la société IMA solutions spécialisée dans la numérisation patrimoniale et prestataire entre autres, du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse, du musée de l'Arles Antique et du British Museum.
La numérisation 3D permet aujourd’hui d’obtenir une copie virtuelle fidèle des œuvres des collections de musées. Ces modèles 3D ont plusieurs finalités : réalisation de fac-similés à différentes échelles, analyses scientifiques, restauration, réalité virtuelle et augmentée, applications multimédia pour la médiation.
Pour réaliser ces acquisitions l'équipe du musée travaille en étroite collaboration avec la société IMA solutions spécialisée dans la numérisation patrimoniale et prestataire entre autres, du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse, du musée de l'Arles Antique et du British Museum.
La numérisation 3D permet aujourd’hui d’obtenir une copie virtuelle fidèle des œuvres des collections de musées. Ces modèles 3D ont plusieurs finalités : réalisation de fac-similés à différentes échelles, analyses scientifiques, restauration, réalité virtuelle et augmentée, applications multimédia pour la médiation.
Étude et médiation des collections via l'acquisition 3D
En 2014, une première expérience a été entreprise dans le cadre de l'étude d'une tête et d'un torse de satyre afin de vérifier virtuellement une éventuelle concordance entre les deux fragments, la base de la tête ayant été sciée et les points de jonction entre tête et torse ayant disparu. Elle a prouvé que si les deux fragments illustraient le même thème, ils ne pouvaient appartenir à la même œuvre.
En 2014, Hercule et le géant Géryon, un des bas-reliefs des douze travaux d'Hercule provenant de la villa romaine de Chiragan, a été numérisé dans le but de réaliser, via une impression 3D, une réplique tactile destinée au public non-voyant intégrée dans l'espace d'exposition permanente.
Une série de portraits impériaux de la villa romaine de Chiragan et de monnaies romaines a été modélisée en 2015 pour alimenter l'application numérique associée à la vitrine des monnaies située au 1er étage du musée. Les bustes sculptés, virtuellement superposables aux portraits monétaires correspondants, permettent d'identifier les personnages représentés.
L’exposition Archéo. Une expo à creuser !, présentée au musée en 2016, riche en dispositifs de médiation, offrait aux visiteurs la possibilité de se mettre dans la peau d'un restaurateur en reconstituant comme un puzzle, via un dispositif de leap-motion, une épichysis aryballisque à figures rouges d'Italie du sud, restaurée en 2010.
À l'occasion de la rénovation du second étage du musée en 2016, une monnaie d'époque augustéenne dont la frappe est attribuée à Toulouse, conservée au musée Calvet d'Avignon, a été numérisée et rematérialisée à une échelle agrandie afin d'apporter une meilleure lisibilité de l'exemplaire du musée en moins bon état de conservation.
La dernière expérience en date, et certainement la plus spectaculaire, est la réalisation de la numérisation du Manche de cuillère au centaure. Cet objet en ivoire, de petite dimension et dont les détails innombrables sont difficiles à percevoir à l’œil nu, a nécessité de faire appel à Benjamin Duployer et Christophe Tenailleau du laboratoire CIRIMAT CNRS de Toulouse pour réaliser des acquisitions en très haute résolution par l'intermédiaire d'un appareil de microtomographie Rayons X.
Une restitution 3D agrandie trois fois sera prochainement exposée à côté de l'original au second étage du musée afin de permettre au public d'en admirer la finesse d'exécution et l'iconographie très riche. Cette visualisation en profondeur a permis d'autre part, de déceler des microfissurations sur l'objet et de faire appel à l'analyse d'une restauratrice qui a conclu que celles-ci étaient anciennes, inoffensives et non évolutives.
En 2014, Hercule et le géant Géryon, un des bas-reliefs des douze travaux d'Hercule provenant de la villa romaine de Chiragan, a été numérisé dans le but de réaliser, via une impression 3D, une réplique tactile destinée au public non-voyant intégrée dans l'espace d'exposition permanente.
Une série de portraits impériaux de la villa romaine de Chiragan et de monnaies romaines a été modélisée en 2015 pour alimenter l'application numérique associée à la vitrine des monnaies située au 1er étage du musée. Les bustes sculptés, virtuellement superposables aux portraits monétaires correspondants, permettent d'identifier les personnages représentés.
L’exposition Archéo. Une expo à creuser !, présentée au musée en 2016, riche en dispositifs de médiation, offrait aux visiteurs la possibilité de se mettre dans la peau d'un restaurateur en reconstituant comme un puzzle, via un dispositif de leap-motion, une épichysis aryballisque à figures rouges d'Italie du sud, restaurée en 2010.
À l'occasion de la rénovation du second étage du musée en 2016, une monnaie d'époque augustéenne dont la frappe est attribuée à Toulouse, conservée au musée Calvet d'Avignon, a été numérisée et rematérialisée à une échelle agrandie afin d'apporter une meilleure lisibilité de l'exemplaire du musée en moins bon état de conservation.
La dernière expérience en date, et certainement la plus spectaculaire, est la réalisation de la numérisation du Manche de cuillère au centaure. Cet objet en ivoire, de petite dimension et dont les détails innombrables sont difficiles à percevoir à l’œil nu, a nécessité de faire appel à Benjamin Duployer et Christophe Tenailleau du laboratoire CIRIMAT CNRS de Toulouse pour réaliser des acquisitions en très haute résolution par l'intermédiaire d'un appareil de microtomographie Rayons X.
Une restitution 3D agrandie trois fois sera prochainement exposée à côté de l'original au second étage du musée afin de permettre au public d'en admirer la finesse d'exécution et l'iconographie très riche. Cette visualisation en profondeur a permis d'autre part, de déceler des microfissurations sur l'objet et de faire appel à l'analyse d'une restauratrice qui a conclu que celles-ci étaient anciennes, inoffensives et non évolutives.
Une bibliothèque ouverte de modèles à s'approprier
En collaboration avec la société IMA Solutions, le MSR a décidé de réunir toutes les archives de ces réalisations et de leur donner une seconde vie en les publiant sur Sketchfab, la plateforme offrant aux institutions culturelles la possibilité d'ouvrir un compte pro gratuitement afin de les encourager à partager leurs réalisations.
Chacun des douze modèles fait l'objet d'une notice descriptive le replaçant dans son contexte ainsi qu'un lien vers des contenus disponibles pour en savoir davantage. Des points d'intérêts ont également été placés sur les images permettant d'insérer des informations facilitant la compréhension iconographique de l'objet.
Sketchfab fonctionnant sur le mode d'un réseau social, l'ouverture du compte a été l'occasion de découvrir que des œuvres du musée avaient déjà fait l'objet de numérisations.
Dans le cadre de sa réflexion sur l'ouverture de ses données et contenus, le MSR a pris la décision de publier et permettre la réutilisation des fichiers sous la licence CC-BY-SA en adéquation avec la politique d'Open Data de Toulouse Métropole. Il est donc possible de réutiliser gratuitement les modèles à condition de les créditer en citant leur source (Musée Saint-Raymond/IMA Solutions) et de les partager dans les mêmes conditions, c'est-à-dire sous la même licence. Chacun peut ainsi s'approprier les collections, les intégrer à d'autres contextes et inventer de nouveaux usages.
À l'occasion des Journées Européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre prochains, des membres de l'équipe et Benjamin Moreno, directeur d'IMA Solutions, seront présents à la bibliothèque du musée pour évoquer les usages de la numérisation 3D dans les musées, faire découvrir la plateforme Sketchfab et réaliser des démonstrations d'impression 3D à partir de modèles publiés.
Chacun des douze modèles fait l'objet d'une notice descriptive le replaçant dans son contexte ainsi qu'un lien vers des contenus disponibles pour en savoir davantage. Des points d'intérêts ont également été placés sur les images permettant d'insérer des informations facilitant la compréhension iconographique de l'objet.
Sketchfab fonctionnant sur le mode d'un réseau social, l'ouverture du compte a été l'occasion de découvrir que des œuvres du musée avaient déjà fait l'objet de numérisations.
Dans le cadre de sa réflexion sur l'ouverture de ses données et contenus, le MSR a pris la décision de publier et permettre la réutilisation des fichiers sous la licence CC-BY-SA en adéquation avec la politique d'Open Data de Toulouse Métropole. Il est donc possible de réutiliser gratuitement les modèles à condition de les créditer en citant leur source (Musée Saint-Raymond/IMA Solutions) et de les partager dans les mêmes conditions, c'est-à-dire sous la même licence. Chacun peut ainsi s'approprier les collections, les intégrer à d'autres contextes et inventer de nouveaux usages.
À l'occasion des Journées Européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre prochains, des membres de l'équipe et Benjamin Moreno, directeur d'IMA Solutions, seront présents à la bibliothèque du musée pour évoquer les usages de la numérisation 3D dans les musées, faire découvrir la plateforme Sketchfab et réaliser des démonstrations d'impression 3D à partir de modèles publiés.
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